Le poseur de mines RUBIS
- Jacky-Soum
- Messages : 2225
- Inscription : 02 févr. 2010 20:19
- Localisation : La GUERCHE sur L'AUBOIS, région centre
Re: Le poseur de mines RUBIS
Bonjour tout le monde !
La dernière mise à jour du sujet date déjà de 2 mois et demi et il est temps de rafraichir le dossier !!!
Car, bien qu’il y ai eu une période de vacances et les expos qui ont commencé, le chantier a un peu évolué et, à ce jour, le RUBIS navigue à nouveau !
Voici donc la fin de l’installation des modules de largage des mines, avec la mise en place des blocs de flottaison ; ici, 3 sont en place, simplement ligaturés sur les modules. Démontage facile et rapide….
J’ai ensuite réaliser à l’avant les traversées de coque épaisse pour raccorder les 4 servos de largage ; je passe sur les détails de cette réalisation très semblable aux liaisons d’éclairage et d’antenne.
Vous remarquerez l’étanchéité des connections réalisée avec de la « patafix », méthode éprouvée par notre ami Jojo !
A noter aussi la colle "Stabilit Express" qui scelle et protège les connexions d'éclairage, à gauche sur cette photo ; on a là un bel exemple de colle mal dosée qui a blanchi au contact de l'eau chlorée d'une piscine !!!
Cette zone de colle est très probablement cassante mais, heureusement, il n'y a pas de problèmes de solidité à cet endroit. Mais cela illustre bien la discussion que nous avons eu avec Philippe sur un précédent poste !
Les cordons des servos arrière étant trop courts pour être branchés directement, des rallonges de servos sont intercalées et l’étanchéité des connexions est assurée de la même façon qu’à l’avant.
Les tapes de puits sont ensuite réalisées en PVC de 0,5mm ; ici, après découpe, le tracé va permettre de positionner les vis de fixation. Elles seront fictives car les tapes seront collées sur la coque, sauf celles situées au-dessus des puits complets, afin de présenter un puit ouvert avec sa mine chargée.
Les tapes sont ensuite thermoformées individuellement sur le master, en respectant bien la position de chacune.
Sur cette photo, on distingue 3 tapes formées et positionnées sur l’avant droit de la coque, la 4éme, juste thermoformée, est encore sur le master.
La 4éme tape est positionnée à son tour ; il ne reste plus qu’à les coller sur la coque.
L’opération est répétée pour l’autre côté du sous-marin.
Et lorsque toutes les tapes sont prêtes et positionnées correctement, elles sont collées une à une. Ici, c’est fait pour l’arrière gauche.
Cette vue rapprochée des 4 premières tapes collées permet de voir que le tracé au crayon a été effacé après marquage des emplacements des vis avec une pointe à tracer. La raison en est que cela évite de perdre les positionnements des vis lors du nettoyage à l’acétone des tapes avant collage.
Et voici les 16 tapes en place, l’une des 2 mobiles présentée ouverte, mais sans sa fixation.
Et même si les vis sont fictives, il faut bien quand même réaliser les têtes, qui sont bien visibles sur certaine photos du RUBIS !
A raison de 3 x 5 vis par tapes et 16 tapes à équiper, ça en fait un joli paquet !
Et comme on n’est jamais assez prudent, j’en ai fabriqué quelques-unes en plus ; il y en a 280 dans la boite….
Mise en place selon la méthode déjà éprouvée pour la pose des rivets, avec les mêmes outils.
On notera la fixation sur la coque à la « patafix » de la boite de vis à gauche ; une catastrophe est si vite arrivée….
Et après un certain temps, toutes les têtes de vis sont collées ; sur cette vue on voit bien le relief.
Ainsi équipé, le RUBIS est passé au basin pour réglage de la flottaison et de l’assiette, ce qui a permis de tester l’étanchéité des 4 servos de largage et de leurs connexions.
Puis il a navigué sans encombres à RIOM le 14 Mai et le voici en expo à Decines-Charpieu les 20 et 21 Mai, un puit présenté ouvert, permettant de voir la mine en place.
En regardant de plus près, on distingue les 2 trous de fixation de la tape.
Cette vue de la tape posée à l’envers permet de comprendre le mode de fixation retenu : elle est renforcée par une "fausse tape" en PVC de 1mm et une patte collée du côté « extérieur à la coque », permet l'emboitement sur la coque ; du côté « intérieur », se sont deux épingles à tête de couturière qui s’engagent dans les deux trous visibles sur la photo précédente. La fixation est suffisamment solide tout en étant facilement « débrochable » en quelque sorte !
Quant à la mine, elle porte 4 épingles à tête (encore elles !!!), simulant les antennes qui déclenchent l’explosion par contact. Sur la vraie, bien sûr !
Et le chariot est réalisé à l’aide d’un tube d’électricien de diamètre 25 sur lequel sont collés les 2 bras de la chaise.
Et devinez ce qui sert de galets de guidage de chaque côté de la chaise ??
6 épingles à tête coupées et emmanchées à force dans les bras de la chaise…
Pour comparaison, voici une photo d’une mine HS4 présentée au musée de la Marine à Paris, semblable à celles utilisées par le RUBIS. On remarquera au centre de la chaise le dispositif qui libère la mine lorsque la cartouche de sel s’est complètement dissoute. Et le bras « gauche » de la chaise est bien visible avec ses 3 galets de guidage.
Les mines, à l’échelle, mesurent 25mm de diamètre et celle de présentation est provisoire car réalisée il y a quelques mois avec ce que j’avais pu trouver au bon diamètre, c'est-à-dire une boule de coton, imbibée de colle et peinte vite fait en noir ; malheureusement, même après ce traitement, le coton n’est pas étanche et se gorge très vite d’eau !! Pas top…..
Après de longues recherches infructueuses, c’est en période de Noël que j’ai trouvé le Graal !!!!
Des boules de décoration de sapin, de diamètre 25mm et en plastique ; j’en ai acheté 3 boites de 24 et j’ai sélectionné celles dont la surface est lisse et la teinte facilement recouvrable.
En voici 17 en attente de modification.
1ére étape : les embases des boules sont décrochées….
….Puis passées au tour pour supprimer la partie en forme de pince et obtenir une base circulaire.
2éme étape : les boules débarrassées de leur embase…
…Sont coupée à raz, et le trou résultant est calibré pour accueillir plus tard l’embase modifiée.
3éme étape : les boules modifies sont remplies de mousse de Polyuréthane.
Le but de cette opération est bien sûr d’éviter qu’elles ne se remplissent d’eau, ce qui compromettrait le bon fonctionnement des mines.
On remarquera la présence des bases modifiées devant chaque boule car elles ont déjà été pré-ajustées.
4éme étape : les bases modifies sont collées dans le trou ajusté de chaque boule.
On obtient alors 17 boules compatibles avec la fonction souhaitée ; soit un jeu de 16 futures mines fonctionnelles, plus une qui remplacera la boule de coton de la mine de présentation.
Voilà, j’en suis là aujourd’hui !
Il va falloir maintenant fabriquer les 16 chaises destinées à recevoir les mines préparées.
Puis, mettre au point le système d’armement des mines, sur le principe de la cartouche de sel ; ce sera probablement un bout de spaghetti qui assurera cette fonction.
Des essais en perspective….
Ensuite, une 2éme série de 16 mines devra être réalisée car, même si mon RUBIS ne pourra en larguer que 16 à chaque mission, il me semble judicieux de disposer d’un 2éme jeu afin de pouvoir, soit mener une 2éme mission de mouillage, soit utiliser le jeu le mieux adapté à la profondeur du plan d’eau où se fera le mouillage.
Je prévois de régler les longueurs de chaine des mines pour des profondeurs « standards », par exemple quelques-unes à 30cm pour les petits bassins, d’autre à 1,50m ou 2m pour les piscines.
Et quelques-unes « polyvalentes », avec la longueur réglable à volonté.
Comme la saison des expos et navigations est bien lancée, je peux mener à bien ce gros boulot en semaine, sans toucher au RUBIS, ce qui évite de se prendre la tête avant chaque week-end !!
Et j’espère bien avoir quelques mines fonctionnelles pour GOUDARGUES !
Cordialement de Jacky-Soum
La dernière mise à jour du sujet date déjà de 2 mois et demi et il est temps de rafraichir le dossier !!!
Car, bien qu’il y ai eu une période de vacances et les expos qui ont commencé, le chantier a un peu évolué et, à ce jour, le RUBIS navigue à nouveau !
Voici donc la fin de l’installation des modules de largage des mines, avec la mise en place des blocs de flottaison ; ici, 3 sont en place, simplement ligaturés sur les modules. Démontage facile et rapide….
J’ai ensuite réaliser à l’avant les traversées de coque épaisse pour raccorder les 4 servos de largage ; je passe sur les détails de cette réalisation très semblable aux liaisons d’éclairage et d’antenne.
Vous remarquerez l’étanchéité des connections réalisée avec de la « patafix », méthode éprouvée par notre ami Jojo !
A noter aussi la colle "Stabilit Express" qui scelle et protège les connexions d'éclairage, à gauche sur cette photo ; on a là un bel exemple de colle mal dosée qui a blanchi au contact de l'eau chlorée d'une piscine !!!
Cette zone de colle est très probablement cassante mais, heureusement, il n'y a pas de problèmes de solidité à cet endroit. Mais cela illustre bien la discussion que nous avons eu avec Philippe sur un précédent poste !
Les cordons des servos arrière étant trop courts pour être branchés directement, des rallonges de servos sont intercalées et l’étanchéité des connexions est assurée de la même façon qu’à l’avant.
Les tapes de puits sont ensuite réalisées en PVC de 0,5mm ; ici, après découpe, le tracé va permettre de positionner les vis de fixation. Elles seront fictives car les tapes seront collées sur la coque, sauf celles situées au-dessus des puits complets, afin de présenter un puit ouvert avec sa mine chargée.
Les tapes sont ensuite thermoformées individuellement sur le master, en respectant bien la position de chacune.
Sur cette photo, on distingue 3 tapes formées et positionnées sur l’avant droit de la coque, la 4éme, juste thermoformée, est encore sur le master.
La 4éme tape est positionnée à son tour ; il ne reste plus qu’à les coller sur la coque.
L’opération est répétée pour l’autre côté du sous-marin.
Et lorsque toutes les tapes sont prêtes et positionnées correctement, elles sont collées une à une. Ici, c’est fait pour l’arrière gauche.
Cette vue rapprochée des 4 premières tapes collées permet de voir que le tracé au crayon a été effacé après marquage des emplacements des vis avec une pointe à tracer. La raison en est que cela évite de perdre les positionnements des vis lors du nettoyage à l’acétone des tapes avant collage.
Et voici les 16 tapes en place, l’une des 2 mobiles présentée ouverte, mais sans sa fixation.
Et même si les vis sont fictives, il faut bien quand même réaliser les têtes, qui sont bien visibles sur certaine photos du RUBIS !
A raison de 3 x 5 vis par tapes et 16 tapes à équiper, ça en fait un joli paquet !
Et comme on n’est jamais assez prudent, j’en ai fabriqué quelques-unes en plus ; il y en a 280 dans la boite….
Mise en place selon la méthode déjà éprouvée pour la pose des rivets, avec les mêmes outils.
On notera la fixation sur la coque à la « patafix » de la boite de vis à gauche ; une catastrophe est si vite arrivée….
Et après un certain temps, toutes les têtes de vis sont collées ; sur cette vue on voit bien le relief.
Ainsi équipé, le RUBIS est passé au basin pour réglage de la flottaison et de l’assiette, ce qui a permis de tester l’étanchéité des 4 servos de largage et de leurs connexions.
Puis il a navigué sans encombres à RIOM le 14 Mai et le voici en expo à Decines-Charpieu les 20 et 21 Mai, un puit présenté ouvert, permettant de voir la mine en place.
En regardant de plus près, on distingue les 2 trous de fixation de la tape.
Cette vue de la tape posée à l’envers permet de comprendre le mode de fixation retenu : elle est renforcée par une "fausse tape" en PVC de 1mm et une patte collée du côté « extérieur à la coque », permet l'emboitement sur la coque ; du côté « intérieur », se sont deux épingles à tête de couturière qui s’engagent dans les deux trous visibles sur la photo précédente. La fixation est suffisamment solide tout en étant facilement « débrochable » en quelque sorte !
Quant à la mine, elle porte 4 épingles à tête (encore elles !!!), simulant les antennes qui déclenchent l’explosion par contact. Sur la vraie, bien sûr !
Et le chariot est réalisé à l’aide d’un tube d’électricien de diamètre 25 sur lequel sont collés les 2 bras de la chaise.
Et devinez ce qui sert de galets de guidage de chaque côté de la chaise ??
6 épingles à tête coupées et emmanchées à force dans les bras de la chaise…
Pour comparaison, voici une photo d’une mine HS4 présentée au musée de la Marine à Paris, semblable à celles utilisées par le RUBIS. On remarquera au centre de la chaise le dispositif qui libère la mine lorsque la cartouche de sel s’est complètement dissoute. Et le bras « gauche » de la chaise est bien visible avec ses 3 galets de guidage.
Les mines, à l’échelle, mesurent 25mm de diamètre et celle de présentation est provisoire car réalisée il y a quelques mois avec ce que j’avais pu trouver au bon diamètre, c'est-à-dire une boule de coton, imbibée de colle et peinte vite fait en noir ; malheureusement, même après ce traitement, le coton n’est pas étanche et se gorge très vite d’eau !! Pas top…..
Après de longues recherches infructueuses, c’est en période de Noël que j’ai trouvé le Graal !!!!
Des boules de décoration de sapin, de diamètre 25mm et en plastique ; j’en ai acheté 3 boites de 24 et j’ai sélectionné celles dont la surface est lisse et la teinte facilement recouvrable.
En voici 17 en attente de modification.
1ére étape : les embases des boules sont décrochées….
….Puis passées au tour pour supprimer la partie en forme de pince et obtenir une base circulaire.
2éme étape : les boules débarrassées de leur embase…
…Sont coupée à raz, et le trou résultant est calibré pour accueillir plus tard l’embase modifiée.
3éme étape : les boules modifies sont remplies de mousse de Polyuréthane.
Le but de cette opération est bien sûr d’éviter qu’elles ne se remplissent d’eau, ce qui compromettrait le bon fonctionnement des mines.
On remarquera la présence des bases modifiées devant chaque boule car elles ont déjà été pré-ajustées.
4éme étape : les bases modifies sont collées dans le trou ajusté de chaque boule.
On obtient alors 17 boules compatibles avec la fonction souhaitée ; soit un jeu de 16 futures mines fonctionnelles, plus une qui remplacera la boule de coton de la mine de présentation.
Voilà, j’en suis là aujourd’hui !
Il va falloir maintenant fabriquer les 16 chaises destinées à recevoir les mines préparées.
Puis, mettre au point le système d’armement des mines, sur le principe de la cartouche de sel ; ce sera probablement un bout de spaghetti qui assurera cette fonction.
Des essais en perspective….
Ensuite, une 2éme série de 16 mines devra être réalisée car, même si mon RUBIS ne pourra en larguer que 16 à chaque mission, il me semble judicieux de disposer d’un 2éme jeu afin de pouvoir, soit mener une 2éme mission de mouillage, soit utiliser le jeu le mieux adapté à la profondeur du plan d’eau où se fera le mouillage.
Je prévois de régler les longueurs de chaine des mines pour des profondeurs « standards », par exemple quelques-unes à 30cm pour les petits bassins, d’autre à 1,50m ou 2m pour les piscines.
Et quelques-unes « polyvalentes », avec la longueur réglable à volonté.
Comme la saison des expos et navigations est bien lancée, je peux mener à bien ce gros boulot en semaine, sans toucher au RUBIS, ce qui évite de se prendre la tête avant chaque week-end !!
Et j’espère bien avoir quelques mines fonctionnelles pour GOUDARGUES !
Cordialement de Jacky-Soum
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
Re: Le poseur de mines RUBIS
Coucou JACKY
trop top tout ça !
j'espère bien le voir cet été à goudargues !!
bon courage pour la suite
A + philippe
trop top tout ça !
j'espère bien le voir cet été à goudargues !!
bon courage pour la suite
A + philippe
Re: Le poseur de mines RUBIS
comme d'habitude bravo mon jacky
amicalement
Erwan 44
Un sous-marin est il un navire ou un bateau ???
U47 Robbe en construction pour devenir le" MILLET "
EN PAUSE DEPUIS 3 ANS POUR CAUSE PONTAGE CARDIAQUE EN 1016
U47 Robbe en construction pour devenir le" MILLET "
EN PAUSE DEPUIS 3 ANS POUR CAUSE PONTAGE CARDIAQUE EN 1016
- Sherco
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- Localisation : LOIR ET CHER -41- ET DEUX SEVRES -79-
Re: Le poseur de mines RUBIS
j'espère que tu t'ai pas trop miné à noël!!
j'adore!!
J'espère que tu as bien noté tout les câblages sur un plan pour ton équipage
Super boulot comme toujours
j'adore!!
J'espère que tu as bien noté tout les câblages sur un plan pour ton équipage
Super boulot comme toujours
Re: Le poseur de mines RUBIS
Un petit coucou pour féliciter Jacky, c'est vraiment super
http://www.youtube.com/watch?v=ZJl3SatEC50
http://www.casimages.com/galerie.php?id=51811h53149
un Alfa 1/48, un U206 1/32, un Triomphant 1/100, un Sturgeon 1/96, un Akula 1/96
le petit sous marin de Spirou au 1/11
http://www.casimages.com/galerie.php?id=51811h53149
un Alfa 1/48, un U206 1/32, un Triomphant 1/100, un Sturgeon 1/96, un Akula 1/96
le petit sous marin de Spirou au 1/11
Re: Le poseur de mines RUBIS
Ah, beh en plus il va nous miner le bassin !
Listen to music and have Fun !
Re: Le poseur de mines RUBIS
Moi, j'attends les mines de Noël.
Mes sous-marins en état de marche :
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.
Re: Le poseur de mines RUBIS
Mine de rien, .. il avance grave le Jack
Haddock : Messieurs, Cet homme est innocent : Tintin nous l’a dit. Allez-vous lui laisser ces menottes… et l’empêcher d’aller me chercher une bouteille de cognac ?
- Jacky-Soum
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- Localisation : La GUERCHE sur L'AUBOIS, région centre
Re: Le poseur de mines RUBIS
Bonjour tout le monde !
Pour faire une réponse groupée, oui, je compte bien miner le plan d’eau avant Noël !
Et le but du jeu sera, ensuite pour vous, de naviguer sans toucher les mines ; là, on risque de rigoler un peu….
Bon, le chantier avance pas mal, malgré la chaleur, le grand nombre de pièces et d’opérations d’usinage, pour preuve la suite !
Et pour commencer, voici les futurs fonds de chaise, découpés dans du PVC de 1mm.
Parallèlement, les corps de chaise ont été découpés à la scie dans du tube d’électricien de diamètre 25mm puis passés au tour pour dresser une face….
….Sur laquelle le fond est collé. Vous remarquerez la présence d’un petit bloc de bois usiné « pilepoil » au diamètre intérieur du tube, qui évite toute déformation du corps de chaise lors des différentes opérations.
Au début, ce petit bloc était retiré après chaque opération à l’aide d’une vrille ; plus tard, j’ai utilisé une vis qui restait en permanence sur le bloc, ce qui s’est avéré beaucoup plus commode.
Après séchage de la colle, le fond est taillé grossièrement à la cisaille…
….Avant passage au tour pour obtenir un fond propre.
Ensuite, le corps de chaise est repris dans l’autre sens pour dresser la face supérieure….
…Puis rendre conique le bord du corps afin d’améliorer le positionnement de la mine.
Cette opération est effectuée avec une gouge et vous remarquerez la présence de la vis citée plus haut.
Voici une mine présentée au-dessus de sa chaise…
…Et la voilà posée ; il ne s’agit pas d’un ajustement précis, mais plutôt d’un guidage qui a aussi l’intérêt de réduire légèrement la hauteur de l‘ensemble.
Et après un certain temps ( ), on obtient une collection de casseroles sans poignées ! Car c’est vraiment à cela que j’ai pensé en les faisant !
Et non, ce ne sont pas des buchettes !
Les 70 bras des chaises sont découpés dans du PVC de 3mm et mesurent 36mm de long pour 4 mm de large.
De quoi fabriquer 34 chaises (32 fonctionnelles + 2 de présentation) plus une au cas où il y aurait de la casse ou une erreur d’usinage…
Au milieu de la photo, se trouve le petit montage d’assemblage des chaises ; même si je n’en ai pas besoin tout de suite, il va me permettre de contrôler les différentes pièces au fur et à mesure de la fabrication.
Une première étape de fraisage est effectuée à l’aide d’un autre petit montage d’usinage ; elle consiste à amener à la côte définitive la partie haute des bras.
Voici les 70 bras en attente de perçage…
….qui est réalisé lui aussi à l’aide d’un petit montage.
les 3 trous percés recevront les 3 galets de guidage. Cette opération est beaucoup plus facile à réaliser maintenant qu’après la 2éme opération de fraisage qui suit…..
….Dont la finalité est de créer une zone de contact entre les bras et la “casserole” qui forme la chaise.
Voici un bras droit après cette opération de fraisage, présenté à côté d'un bras non usiné ; la pente a été définie expérimentalement pour être compatible le plus possible avec la forme cylindrique de la chaise et permettre le bon positionnement des 3 pièces.
Chaque bras est ensuite fraisée à nouveau, mais cette fois avec une fraise à boule ; la forme finale est proche de la forme cylindrique de la chaise et permet un collage correct.
Vous noterez au passage que le montage d'usinage a été retourné et que le bras présent est un gauche....
Et après « un certain temps » , on obtient deux paquets de bras différenciés droits et gauches, prêts à l’emploi.
Le moment est donc venu de vérifier que tout va bien !
C'est-à-dire, s’assurer que le petit outillage de montage est bien conçu et qu’il positionne correctement les 2 bras, ET que les bras ont bien la forme et les dimensions requises ET que la chaise assemblée passe bien dans les puits du RUBIS !
1er “Ouf” : le collage des bras à la cyano est parfait !
A terme, il sera complété par un congé de Stabilit Express de chaque côté des bras.
2éme “Ouf” : après mise en place des 6 galets, la chaise est conforme aux prévisions !
Elle est présentée dans tous les puits du RUBIS, ce qui amène à quelques petites corrections mineures de certains qui n’étaient pas conformes.
Bien ! Puisque ce test est concluent, la fabrication des chaises continue par l’opération de fraisage des ouïes de passage d’eau.
Et après 2 jours de limage et d’ébavurage suivis d’un passage au tour, on obtient 34 chaises prêtes à recevoir leurs bras. Le trou réalisé au centre permettra le centrage, en même temps que la fixation, du pylone d’accrochage de la mine.
Et ce sera tout pour aujourd’hui !!!
Mais la construction continue et il y aura du nouveau très bientôt !
Cordialement de Jacky-Soum
Pour faire une réponse groupée, oui, je compte bien miner le plan d’eau avant Noël !
Et le but du jeu sera, ensuite pour vous, de naviguer sans toucher les mines ; là, on risque de rigoler un peu….
Bon, le chantier avance pas mal, malgré la chaleur, le grand nombre de pièces et d’opérations d’usinage, pour preuve la suite !
Et pour commencer, voici les futurs fonds de chaise, découpés dans du PVC de 1mm.
Parallèlement, les corps de chaise ont été découpés à la scie dans du tube d’électricien de diamètre 25mm puis passés au tour pour dresser une face….
….Sur laquelle le fond est collé. Vous remarquerez la présence d’un petit bloc de bois usiné « pilepoil » au diamètre intérieur du tube, qui évite toute déformation du corps de chaise lors des différentes opérations.
Au début, ce petit bloc était retiré après chaque opération à l’aide d’une vrille ; plus tard, j’ai utilisé une vis qui restait en permanence sur le bloc, ce qui s’est avéré beaucoup plus commode.
Après séchage de la colle, le fond est taillé grossièrement à la cisaille…
….Avant passage au tour pour obtenir un fond propre.
Ensuite, le corps de chaise est repris dans l’autre sens pour dresser la face supérieure….
…Puis rendre conique le bord du corps afin d’améliorer le positionnement de la mine.
Cette opération est effectuée avec une gouge et vous remarquerez la présence de la vis citée plus haut.
Voici une mine présentée au-dessus de sa chaise…
…Et la voilà posée ; il ne s’agit pas d’un ajustement précis, mais plutôt d’un guidage qui a aussi l’intérêt de réduire légèrement la hauteur de l‘ensemble.
Et après un certain temps ( ), on obtient une collection de casseroles sans poignées ! Car c’est vraiment à cela que j’ai pensé en les faisant !
Et non, ce ne sont pas des buchettes !
Les 70 bras des chaises sont découpés dans du PVC de 3mm et mesurent 36mm de long pour 4 mm de large.
De quoi fabriquer 34 chaises (32 fonctionnelles + 2 de présentation) plus une au cas où il y aurait de la casse ou une erreur d’usinage…
Au milieu de la photo, se trouve le petit montage d’assemblage des chaises ; même si je n’en ai pas besoin tout de suite, il va me permettre de contrôler les différentes pièces au fur et à mesure de la fabrication.
Une première étape de fraisage est effectuée à l’aide d’un autre petit montage d’usinage ; elle consiste à amener à la côte définitive la partie haute des bras.
Voici les 70 bras en attente de perçage…
….qui est réalisé lui aussi à l’aide d’un petit montage.
les 3 trous percés recevront les 3 galets de guidage. Cette opération est beaucoup plus facile à réaliser maintenant qu’après la 2éme opération de fraisage qui suit…..
….Dont la finalité est de créer une zone de contact entre les bras et la “casserole” qui forme la chaise.
Voici un bras droit après cette opération de fraisage, présenté à côté d'un bras non usiné ; la pente a été définie expérimentalement pour être compatible le plus possible avec la forme cylindrique de la chaise et permettre le bon positionnement des 3 pièces.
Chaque bras est ensuite fraisée à nouveau, mais cette fois avec une fraise à boule ; la forme finale est proche de la forme cylindrique de la chaise et permet un collage correct.
Vous noterez au passage que le montage d'usinage a été retourné et que le bras présent est un gauche....
Et après « un certain temps » , on obtient deux paquets de bras différenciés droits et gauches, prêts à l’emploi.
Le moment est donc venu de vérifier que tout va bien !
C'est-à-dire, s’assurer que le petit outillage de montage est bien conçu et qu’il positionne correctement les 2 bras, ET que les bras ont bien la forme et les dimensions requises ET que la chaise assemblée passe bien dans les puits du RUBIS !
1er “Ouf” : le collage des bras à la cyano est parfait !
A terme, il sera complété par un congé de Stabilit Express de chaque côté des bras.
2éme “Ouf” : après mise en place des 6 galets, la chaise est conforme aux prévisions !
Elle est présentée dans tous les puits du RUBIS, ce qui amène à quelques petites corrections mineures de certains qui n’étaient pas conformes.
Bien ! Puisque ce test est concluent, la fabrication des chaises continue par l’opération de fraisage des ouïes de passage d’eau.
Et après 2 jours de limage et d’ébavurage suivis d’un passage au tour, on obtient 34 chaises prêtes à recevoir leurs bras. Le trou réalisé au centre permettra le centrage, en même temps que la fixation, du pylone d’accrochage de la mine.
Et ce sera tout pour aujourd’hui !!!
Mais la construction continue et il y aura du nouveau très bientôt !
Cordialement de Jacky-Soum
Dernière modification par Jacky-Soum le 04 juil. 2017 14:36, modifié 1 fois.
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
Re: Le poseur de mines RUBIS
Va falloir inventer les mines volantes.Jacky-Soum a écrit :Bonjour tout le monde !
Pour faire une réponse groupée, oui, je compte bien miner le plan d’eau avant Noël !
Et le but du jeu sera, ensuite pour vous, de naviguer sans toucher les mines ; là, on risque de rigoler un peu….
Mes sous-marins en état de marche :
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.