Le poseur de mines RUBIS
Re: Le poseur de mines RUBIS
Elle est ou l'aspirine
Re: Le poseur de mines RUBIS
Hé bien, tu ne chômes pas.
Mes sous-marins en état de marche :
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.
Un Surcouf, un Seaview, une Flying sub, un Minisub, un subracer.
Autres modèles : quadricoptère MiniDex amphibie full carbon, Quad Alien 680 pliable slowfly + Gopro
J-Pay quad 250 racer, Hexacoptère Typhoon H Yunnec.
Re: Le poseur de mines RUBIS
Salut et comme toujours: du beau travail! Pour l'inclinaison il me semble qu'il existe un capteur type inclinomètre par déplacement d'une micro bulle d'air. Est ce que tu avais essayé ce genre de capteur?
Concernant ta fuite et l'absence de bulle j'ai moi aussi connu ce probleme d'infiltration d'eau sans présence de bulle. Je pense que ça doit dépendre de la pression qu'il y a dans la coque étanche.
Enfin, est ce que tu viens à St Brieuc?
Concernant ta fuite et l'absence de bulle j'ai moi aussi connu ce probleme d'infiltration d'eau sans présence de bulle. Je pense que ça doit dépendre de la pression qu'il y a dans la coque étanche.
Enfin, est ce que tu viens à St Brieuc?
- Jacky-Soum
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- Localisation : La GUERCHE sur L'AUBOIS, région centre
Re: Le poseur de mines RUBIS
Salut Richard !
Et puis, cet inclinomètre utilise une bulle d'air "pour la mécanique", mais quoi pour "l'électronique" ??
Probablement un coupleur optique ??
Qui délivre quel type de signal, proportionnel ou tout ou rien ??
Et puis, j'aime bien faire moi même....
Ors, bien que je n'ai pas encore mesuré la pression dans la zone étanche lorsque le ballast est plein, compte tenu que le ballast fait 1 litre et que le volume de la zone étanche est assez proche de celui du LAUBIE et l'U-47, on doit avoir une pression proche de celle mesurée sur ces 2 sous-marins, soit environ 0,5 bars.
Ce qui veut dire que c'est au-delà de 5 mètres de profondeur que la pression de l'eau est supérieur à la pression interne et, comme je n'ai plongé qu'à environ 2 mètres, le compte n'y est pas....
Ce qui tendrait à démontrer que l'eau est rentrée pour une bonne part alors que le RUBIS était en surface, les bulles étant masquées par la coque elle-même !
Après, dés le début du remplissage du ballast, le phénomène s’aggrave vite avec la montée en pression, les bulles étant toujours masquée par la coque...
Ce scénario correspond tout à fait à un défaut de fermeture du sous-marin, que j'ai soupçonné immédiatement !
C'est la 1ére fois que j'ai ce problème ; je serai d'autant plus vigilant les prochaines fois...
Mais j’espère bien y aller un jour !!
Amicalement de Jacky-Soum
Non, je n'ai pas essayé ce genre de capteur qui, dans le contexte présent ne me semble, n'est ni plus précis, ni plus simple à mettre en œuvre que ce capteur magnétique !Richard C a écrit :Salut et comme toujours: du beau travail! Pour l'inclinaison il me semble qu'il existe un capteur type inclinomètre par déplacement d'une micro bulle d'air.
Est ce que tu avais essayé ce genre de capteur?.....
Et puis, cet inclinomètre utilise une bulle d'air "pour la mécanique", mais quoi pour "l'électronique" ??
Probablement un coupleur optique ??
Qui délivre quel type de signal, proportionnel ou tout ou rien ??
Et puis, j'aime bien faire moi même....
En effet, si la pression extérieure (de l'eau) est supérieure à la pression dans la zone étanche, l'eau entre sans qu'il n'y ait de dégagement de bulles ; CQFD !Richard C a écrit :.....Concernant ta fuite et l'absence de bulle j'ai moi aussi connu ce problème d'infiltration d'eau sans présence de bulle.
Je pense que ça doit dépendre de la pression qu'il y a dans la coque étanche......
Ors, bien que je n'ai pas encore mesuré la pression dans la zone étanche lorsque le ballast est plein, compte tenu que le ballast fait 1 litre et que le volume de la zone étanche est assez proche de celui du LAUBIE et l'U-47, on doit avoir une pression proche de celle mesurée sur ces 2 sous-marins, soit environ 0,5 bars.
Ce qui veut dire que c'est au-delà de 5 mètres de profondeur que la pression de l'eau est supérieur à la pression interne et, comme je n'ai plongé qu'à environ 2 mètres, le compte n'y est pas....
Ce qui tendrait à démontrer que l'eau est rentrée pour une bonne part alors que le RUBIS était en surface, les bulles étant masquées par la coque elle-même !
Après, dés le début du remplissage du ballast, le phénomène s’aggrave vite avec la montée en pression, les bulles étant toujours masquée par la coque...
Ce scénario correspond tout à fait à un défaut de fermeture du sous-marin, que j'ai soupçonné immédiatement !
C'est la 1ére fois que j'ai ce problème ; je serai d'autant plus vigilant les prochaines fois...
Et non, hélas, je ne serai encore pas cette année à Saint Brieuc !Richard C a écrit :Enfin, est ce que tu viens à St Brieuc?
Mais j’espère bien y aller un jour !!
Amicalement de Jacky-Soum
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
Re: Le poseur de mines RUBIS
Bonjour Mon Djack .... comme d'hab ..... tu es très ingénieux , Bravo
le mieux est l'ennemi du bien
Re: Le poseur de mines RUBIS
Oui ça fume grave dans le chapeau de paille
Haddock : Messieurs, Cet homme est innocent : Tintin nous l’a dit. Allez-vous lui laisser ces menottes… et l’empêcher d’aller me chercher une bouteille de cognac ?
- Jacky-Soum
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Re: Le poseur de mines RUBIS
Salut tout le monde !
En effet, ça ne chôme pas ici et « ça fume grave sous le chapeau de paille ! »
La preuve tout de suite en images et j’en connais qui vont dire que je suis un grand malade, mais j’ai l’habitude !
La construction se poursuit donc par la suite de l’équipement de l'abri de navigation, avec la réalisation du Sas du scaphandrier, situé juste derrière le massif des périscopes.
Voici la reproduction d’une partie du plan d’origine, avec quelques éléments surlignés au stabilo, en particulier en jaune :
- Le panneau inférieur permettant l’accès depuis l’intérieur du sous-marin,
- Le panneau supérieur communiquant vers l’extérieur,
- Sur ce dernier, j’ai surligné en orange le mécanisme de verrouillage.
Le plan comporte aussi plusieurs dimensions ramenées à l’échelle du 40eme, qui ont permis de choisir les matériaux nécessaires à la fabrication.
1er coup de chance, le petit tube de cette ancienne seringue doseuse, que certains reconnaitront (merci Philippe ! ) correspond au diamètre du sas !
Après tronçonnage et alésage, on obtient le corps du sas avec ses 3 renforts intérieurs.
2eme coups de chance, le rayon du dôme du sas correspond au rayon des boules de pétanque des enfants !
Après quelques coups de décapeur thermique et de cisaille, le dôme est prêt.
Quant au tube d’électricien présent à côté, il fournit le futur surbau du panneau supérieur.
Voici les 3 éléments positionnés avant collage.
Et après ajustement du surbau, évidement du passage, confection des charnières du panneau et collage de tous les éléments, l’essentiel du sas est prêt.
Parallèlement, les deux panneaux sont facilement réalisés grasse, entre autre, à un 3eme coup de chance !!
Le rayon d’une balle de ping-pong correspond au rayon du dôme des panneaux !
Et le tube d’électricien (encore lui !) fournit le corps cylindrique des panneaux.
Après ajustement et collage des 2 éléments principaux, on obtient un panneau….
….Auquel on ajoute l’articulation (fictive sur le panneau inférieur) et le volant de manœuvre fabriqué en fil de laiton de 0,5 et 1mm, avec un moyeu en tube de 2mm.
Là, il est prêt à être collé sur le corps du sous-marin.
Quant au panneau supérieur, il m’a donné un peu plus de boulot car, étant accessible et bien visible, il est manœuvrable.
Voici les quatre éléments du sas avant assemblage ; on a à droite la tige du vérin hydraulique qui permettait de manœuvrer le panneau supérieur depuis l’intérieur du sous-marin.
Bien pratique pour refermer le sas après le départ d’un plongeur qui aurait oublié de refermer la porte en partant !
Tout assemblé, panneau supérieur fermé. Le panneau inférieur n’est bien entendu pas visible…
On notera la position du surbau à l’extérieur du panneau (conforme au plan où je l’ai surligné en vert), ce qui facilite le verrouillage du panneau.
Ici, panneau ouvert, on distingue le dispositif de verrouillage.
Car vous l’avez peut être compris, le verrouillage du panneau est fonctionnel !
Bien que les différents éléments n’aient pas exactement la forme des originaux, le principe de fonctionnement est respecté ; l’axe du volant intérieur est fileté et entraine un écrou pourvu de 4 oreilles.
Un bras s’articule sur chaque oreille, et est relié à son autre extrémité à un doigt de verrouillage.
Chaque doigt de verrouillage s’articule sur un axe solidaire du bord du panneau.
Sur cette photo, en position « déverrouillé », les axes paraissent énormes, bien qu’il s’agisse d’aiguilles de couturières de 0,6mm de diamètre, dont la tête mesure moins d’1 mm ; cela donne une idée de la taille de chaque pièce….
Pour le fonctionnement, une photo fait plus qu’un long discours !!
La rotation du volant a provoqué la montée de l’écrou et le basculement des doigts de verrouillage.
Allez hop ! On se met à la place du plongeur à l’intérieur du sas ; ici, le panneau est fermé, non verrouillé.
Et là, il est verrouillé. Et ça tient bien ! Manque juste le joint pour être étanche !
Initialement, je ne prévoyais pas de rendre fonctionnel le verrouillage du panneau, mais comme le dispositif est parfaitement visible panneau ouvert, je me devais de le réaliser.
Alors, fonctionnel ou pas, il n’y avait pas une grosse différence…
Là, le montage reste à peaufiner, en particulier au niveau des axes qui doivent être refaits en fil de laiton et fixés convenablement, mais je suis plutôt satisfait du résultat, après presque 2 semaines de boulot !!
Et puis il reste à implanter l’équipement intérieur du sas (manomètre, tuyaux, vannes, éclairage…) car tout est visible lorsque le sas est ouvert, et à le mettre en place sur le sous-marin.
La suite bientôt, donc !
Cordialement de Jacky-Soum
En effet, ça ne chôme pas ici et « ça fume grave sous le chapeau de paille ! »
La preuve tout de suite en images et j’en connais qui vont dire que je suis un grand malade, mais j’ai l’habitude !
La construction se poursuit donc par la suite de l’équipement de l'abri de navigation, avec la réalisation du Sas du scaphandrier, situé juste derrière le massif des périscopes.
Voici la reproduction d’une partie du plan d’origine, avec quelques éléments surlignés au stabilo, en particulier en jaune :
- Le panneau inférieur permettant l’accès depuis l’intérieur du sous-marin,
- Le panneau supérieur communiquant vers l’extérieur,
- Sur ce dernier, j’ai surligné en orange le mécanisme de verrouillage.
Le plan comporte aussi plusieurs dimensions ramenées à l’échelle du 40eme, qui ont permis de choisir les matériaux nécessaires à la fabrication.
1er coup de chance, le petit tube de cette ancienne seringue doseuse, que certains reconnaitront (merci Philippe ! ) correspond au diamètre du sas !
Après tronçonnage et alésage, on obtient le corps du sas avec ses 3 renforts intérieurs.
2eme coups de chance, le rayon du dôme du sas correspond au rayon des boules de pétanque des enfants !
Après quelques coups de décapeur thermique et de cisaille, le dôme est prêt.
Quant au tube d’électricien présent à côté, il fournit le futur surbau du panneau supérieur.
Voici les 3 éléments positionnés avant collage.
Et après ajustement du surbau, évidement du passage, confection des charnières du panneau et collage de tous les éléments, l’essentiel du sas est prêt.
Parallèlement, les deux panneaux sont facilement réalisés grasse, entre autre, à un 3eme coup de chance !!
Le rayon d’une balle de ping-pong correspond au rayon du dôme des panneaux !
Et le tube d’électricien (encore lui !) fournit le corps cylindrique des panneaux.
Après ajustement et collage des 2 éléments principaux, on obtient un panneau….
….Auquel on ajoute l’articulation (fictive sur le panneau inférieur) et le volant de manœuvre fabriqué en fil de laiton de 0,5 et 1mm, avec un moyeu en tube de 2mm.
Là, il est prêt à être collé sur le corps du sous-marin.
Quant au panneau supérieur, il m’a donné un peu plus de boulot car, étant accessible et bien visible, il est manœuvrable.
Voici les quatre éléments du sas avant assemblage ; on a à droite la tige du vérin hydraulique qui permettait de manœuvrer le panneau supérieur depuis l’intérieur du sous-marin.
Bien pratique pour refermer le sas après le départ d’un plongeur qui aurait oublié de refermer la porte en partant !
Tout assemblé, panneau supérieur fermé. Le panneau inférieur n’est bien entendu pas visible…
On notera la position du surbau à l’extérieur du panneau (conforme au plan où je l’ai surligné en vert), ce qui facilite le verrouillage du panneau.
Ici, panneau ouvert, on distingue le dispositif de verrouillage.
Car vous l’avez peut être compris, le verrouillage du panneau est fonctionnel !
Bien que les différents éléments n’aient pas exactement la forme des originaux, le principe de fonctionnement est respecté ; l’axe du volant intérieur est fileté et entraine un écrou pourvu de 4 oreilles.
Un bras s’articule sur chaque oreille, et est relié à son autre extrémité à un doigt de verrouillage.
Chaque doigt de verrouillage s’articule sur un axe solidaire du bord du panneau.
Sur cette photo, en position « déverrouillé », les axes paraissent énormes, bien qu’il s’agisse d’aiguilles de couturières de 0,6mm de diamètre, dont la tête mesure moins d’1 mm ; cela donne une idée de la taille de chaque pièce….
Pour le fonctionnement, une photo fait plus qu’un long discours !!
La rotation du volant a provoqué la montée de l’écrou et le basculement des doigts de verrouillage.
Allez hop ! On se met à la place du plongeur à l’intérieur du sas ; ici, le panneau est fermé, non verrouillé.
Et là, il est verrouillé. Et ça tient bien ! Manque juste le joint pour être étanche !
Initialement, je ne prévoyais pas de rendre fonctionnel le verrouillage du panneau, mais comme le dispositif est parfaitement visible panneau ouvert, je me devais de le réaliser.
Alors, fonctionnel ou pas, il n’y avait pas une grosse différence…
Là, le montage reste à peaufiner, en particulier au niveau des axes qui doivent être refaits en fil de laiton et fixés convenablement, mais je suis plutôt satisfait du résultat, après presque 2 semaines de boulot !!
Et puis il reste à implanter l’équipement intérieur du sas (manomètre, tuyaux, vannes, éclairage…) car tout est visible lorsque le sas est ouvert, et à le mettre en place sur le sous-marin.
La suite bientôt, donc !
Cordialement de Jacky-Soum
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
Re: Le poseur de mines RUBIS
tu as raison : gros gros malade
Re: Le poseur de mines RUBIS
Hello jacjy
comme il y a bien longtemps que je ne suis pas venu par ici j'ai lu avec plaisir tout mon retard sur ton magnifique travail comme d'habitude
mille bravos encore
au plaisir de te lire
Erwan44
comme il y a bien longtemps que je ne suis pas venu par ici j'ai lu avec plaisir tout mon retard sur ton magnifique travail comme d'habitude
mille bravos encore
au plaisir de te lire
Erwan44
Un sous-marin est il un navire ou un bateau ???
U47 Robbe en construction pour devenir le" MILLET "
EN PAUSE DEPUIS 3 ANS POUR CAUSE PONTAGE CARDIAQUE EN 1016
U47 Robbe en construction pour devenir le" MILLET "
EN PAUSE DEPUIS 3 ANS POUR CAUSE PONTAGE CARDIAQUE EN 1016
Re: Le poseur de mines RUBIS
Bien joué Jacky, ce sont les petits détails qui permettent d'obtenir un engin d'une qualité exceptionnelle.
Le coup de la fermeture opérationnelle du sas
Bonne continuation.
Le coup de la fermeture opérationnelle du sas
Bonne continuation.