mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Bonjour à tous,
merci Jacky pour ces précisions ; les batteries plomb 12v 7A tenaient le coup mais vraiment trop encombrantes et le compresseur fonctionnerait nettement mieux sous 14v.
merci Jacky pour ces précisions ; les batteries plomb 12v 7A tenaient le coup mais vraiment trop encombrantes et le compresseur fonctionnerait nettement mieux sous 14v.
jean-Charles
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inactif depuis été 2014
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- Jacky-Soum
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Bonjour tout le monde !
Quelques jours sont passés et le chantier est enfin terminé !
Voici donc, en cours d’assemblage à la colle à chaud, la batterie principale qui est la dernière à installer.
La règle / niveau et les petits tasseaux maintenus par des serre-joints, disposés à chaque extrémités, permettent de bien maintenir les éléments alignés.
Les connections sont ensuite réalisées ainsi que le câblage des prises d’utilisation de type automobile, de charge en « T DEAN » et d’équilibrage.
Parallèlement, le logement de la batterie à été dégagé et le câblage réorganisé.
Vers l’arrière, côté pompe, la cloison est retaillée au maximum pour permettre le calage verticale de la batterie ; il ne reste pas beaucoup de matière, mais suffisamment quand même pour conserver résistance et élasticité. Et cette zone ne doit pas comporter d’aspérités car l’extrémité du ballast y prend appuis.
Vers l’avant, la découpe est beaucoup plus importante car elle doit permettre d’introduire en biais la batterie pour ensuite la poser au fond et la faire glisser vers l’arrière jusqu’à son blocage.
La batterie mise en place ; il reste à arranger le câblage….
Vers l’arrière, elle est parfaitement maintenue par la découpe de la cloison.
Et à l’avant, on voit bien que le passage est très important ! Cela impose le calage de la batterie par une petite pièce en PVC qui prend appuis de chaque côté contre les barres de renforts.
Pour finir, le ballast est réinstallé par-dessus la batterie. A droite sur la photo, on distingue sous l’extrèmitè du ballast, la petite pièce en PVC gris qui maintien la batterie en place.
Pendant la phase de remontage du ballast, j’ai fait une bêtise (oui, oui, ça arrive ! ) qui m’a donné du boulot supplémentaire et m’a amené à modifier mon installation électrique !
Alors que d’habitude, je débranche toujours les batteries lorsque j’interviens dans le bazar, là, j’ai oublié !
Alzheimer peut être ou trop pressé....
Je devais remplacer la durite du presse durite, mais les fils de la pompe me gênaient.
J’ai donc débranché les fils de la pompe…
Et j’ai forcé à la main le presse durite, pour passer la durite neuve, jusqu’à actionner le switch de vidange…
Et les fils de la pompe se sont touchés….
Et une bonne partie du câblage a cramé !
Après avoir (enfin…) débranché les batteries et proféré quelques noms d’oiseaux plus ou moins exotiques, j’ai du refaire tout le câblage de la batterie de secours et de la pompe de ballast !
Et j’en ai profité pour ajouter des fusibles !
Car jusqu’à maintenant, je n’avais pas jugé utile d’en poser du fait de ma prudence habituelle ( ) , mais comme tout arrive un jour et que les nouvelles batteries sont beaucoup plus puissantes que les NIMH, je ne pouvais pas faire l’impasse sous peine de catastrophe !
Côté droit, on a un fusible de 5 Ampères sur le circuit 6 Volts.
Et côté gauche, un fusible 10 Ampères protège le circuit 12 Volts secours.
Quand au circuit principal en 12 Volts, il est protégé lui aussi par un fusible 10 Ampères, logé dans le porte fusible noir, de type automobile, noyé dans le fouillis de câbles. On remarque sur cette photos, les éléments de la batterie principale qui dépassent dans la zone de câblage, mais pas plus qu’avec l’ancienne batterie.
Maintenant, reste la dernière étape incontournable : les réglages de pesé et d’assiette du sous-marin !
Et ce n’est pas pour rien car les écarts de poids sont conséquents : moins 160 grammes sur les batteries et moins 395 grammes pour les moteurs !
Quand à la répartition des masses, elle est très différente aussi puisque dans la zone du ballast, la batterie principale se retrouve seule, d’où un allégement de 380 grammes, alors que la zone moteur s’allège seulement de 173 grammes !
Et pour faire ce type de réglage, il faut un bassin !
…..Dont nous verrons la réalisation particulière très prochainement !
Cordialement de Jacky-Soum
Quelques jours sont passés et le chantier est enfin terminé !
Voici donc, en cours d’assemblage à la colle à chaud, la batterie principale qui est la dernière à installer.
La règle / niveau et les petits tasseaux maintenus par des serre-joints, disposés à chaque extrémités, permettent de bien maintenir les éléments alignés.
Les connections sont ensuite réalisées ainsi que le câblage des prises d’utilisation de type automobile, de charge en « T DEAN » et d’équilibrage.
Parallèlement, le logement de la batterie à été dégagé et le câblage réorganisé.
Vers l’arrière, côté pompe, la cloison est retaillée au maximum pour permettre le calage verticale de la batterie ; il ne reste pas beaucoup de matière, mais suffisamment quand même pour conserver résistance et élasticité. Et cette zone ne doit pas comporter d’aspérités car l’extrémité du ballast y prend appuis.
Vers l’avant, la découpe est beaucoup plus importante car elle doit permettre d’introduire en biais la batterie pour ensuite la poser au fond et la faire glisser vers l’arrière jusqu’à son blocage.
La batterie mise en place ; il reste à arranger le câblage….
Vers l’arrière, elle est parfaitement maintenue par la découpe de la cloison.
Et à l’avant, on voit bien que le passage est très important ! Cela impose le calage de la batterie par une petite pièce en PVC qui prend appuis de chaque côté contre les barres de renforts.
Pour finir, le ballast est réinstallé par-dessus la batterie. A droite sur la photo, on distingue sous l’extrèmitè du ballast, la petite pièce en PVC gris qui maintien la batterie en place.
Pendant la phase de remontage du ballast, j’ai fait une bêtise (oui, oui, ça arrive ! ) qui m’a donné du boulot supplémentaire et m’a amené à modifier mon installation électrique !
Alors que d’habitude, je débranche toujours les batteries lorsque j’interviens dans le bazar, là, j’ai oublié !
Alzheimer peut être ou trop pressé....
Je devais remplacer la durite du presse durite, mais les fils de la pompe me gênaient.
J’ai donc débranché les fils de la pompe…
Et j’ai forcé à la main le presse durite, pour passer la durite neuve, jusqu’à actionner le switch de vidange…
Et les fils de la pompe se sont touchés….
Et une bonne partie du câblage a cramé !
Après avoir (enfin…) débranché les batteries et proféré quelques noms d’oiseaux plus ou moins exotiques, j’ai du refaire tout le câblage de la batterie de secours et de la pompe de ballast !
Et j’en ai profité pour ajouter des fusibles !
Car jusqu’à maintenant, je n’avais pas jugé utile d’en poser du fait de ma prudence habituelle ( ) , mais comme tout arrive un jour et que les nouvelles batteries sont beaucoup plus puissantes que les NIMH, je ne pouvais pas faire l’impasse sous peine de catastrophe !
Côté droit, on a un fusible de 5 Ampères sur le circuit 6 Volts.
Et côté gauche, un fusible 10 Ampères protège le circuit 12 Volts secours.
Quand au circuit principal en 12 Volts, il est protégé lui aussi par un fusible 10 Ampères, logé dans le porte fusible noir, de type automobile, noyé dans le fouillis de câbles. On remarque sur cette photos, les éléments de la batterie principale qui dépassent dans la zone de câblage, mais pas plus qu’avec l’ancienne batterie.
Maintenant, reste la dernière étape incontournable : les réglages de pesé et d’assiette du sous-marin !
Et ce n’est pas pour rien car les écarts de poids sont conséquents : moins 160 grammes sur les batteries et moins 395 grammes pour les moteurs !
Quand à la répartition des masses, elle est très différente aussi puisque dans la zone du ballast, la batterie principale se retrouve seule, d’où un allégement de 380 grammes, alors que la zone moteur s’allège seulement de 173 grammes !
Et pour faire ce type de réglage, il faut un bassin !
…..Dont nous verrons la réalisation particulière très prochainement !
Cordialement de Jacky-Soum
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Bonjour,
Oh la la! quel boulot, et maintenant un bassin.
Oh la la! quel boulot, et maintenant un bassin.
- Sherco
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Vivement les photos du jou-jou dans l'eau... !!
Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Bravo pour toute ces explications et photos, j'envie ceux qui ont ce modèle il y a de quoi puiser l'inspiration avec tes idées...............
J'ai fais un bassin aussi pour la pesée du mien en planches de coffrage, renforcé avec des équerres de volet roulant (c'est mon boulot donc je récupère) et une bâche de bassin dedans et nickel..............
J'ai fais un bassin aussi pour la pesée du mien en planches de coffrage, renforcé avec des équerres de volet roulant (c'est mon boulot donc je récupère) et une bâche de bassin dedans et nickel..............
Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Salut jack je peu demander au kiné s il a un bassin de rééducation ... il est passé ce matin il m a dis "levé toi et marche"!!!
Il y a ,les vivants ,les morts et les marins
- Jacky-Soum
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Salut à tous !
Merci pour vos commentaires ; les photos du bassin, et du joujou dedans, sont faites et la mise en page est en cours !
J'espère que cela s'est bien passé.... Donnes nous de tes nouvelles !
Ah, et pour le bassin, je te remercie, j'ai ce qui faut !! N'ennuies pas ton kiné avec ça !!!
Là, j'ai fais plus léger et démontable...
Cordialement de jacky-Soum
Merci pour vos commentaires ; les photos du bassin, et du joujou dedans, sont faites et la mise en page est en cours !
J'en déduis que la mécanique a été remplacée et que tu es (déjà) rentré chez toi ???rodgers a écrit :Salut jack je peu demander au kiné s il a un bassin de rééducation ... il est passé ce matin il m a dis "levé toi et marche"!!!
J'espère que cela s'est bien passé.... Donnes nous de tes nouvelles !
Ah, et pour le bassin, je te remercie, j'ai ce qui faut !! N'ennuies pas ton kiné avec ça !!!
Les planches de coffrage, j'ai donné !!! Mais c'est vrai que quand ça ne coute rien, il ne faut pas se priver !Suzu-Kid a écrit :.....J'ai fais un bassin aussi pour la pesée du mien en planches de coffrage, renforcé avec des équerres de volet roulant (c'est mon boulot donc je récupère) et une bâche de bassin dedans et nickel..............
Là, j'ai fais plus léger et démontable...
Cordialement de jacky-Soum
Dernière modification par Jacky-Soum le 04 févr. 2015 21:13, modifié 1 fois.
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Je post pas trop en ce moment,mais je regarde,"QUEL BOULOT" !!!!!!......... respect
A+
Michel.
A+
Michel.
Ma 1ére réalisation:
Albator,sous marin imaginaire en pvc.
Mon futur projet :
Css Hunley en zinc au 1/10, en construction.
Albator,sous marin imaginaire en pvc.
Mon futur projet :
Css Hunley en zinc au 1/10, en construction.
- Jacky-Soum
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Re: mon LAUBIE, ex U766 sur base U47 ROBBE
Bonjour tout le monde !
Maintenant que tout est OK, j’ai le temps de finir la mise à jour de ce dossier avec la réalisation de mon nouveau bassin d’essais.
Pour rappel, en 2005 et en 2007, lors de la mise au point de l’U-47 puis du LAUBIE, j’avais bricolé un bassin avec les matériaux dont je disposais à l’époque, à savoir un tas de briques, surmonté d’un coffrage en bois réalisé avec des chutes de planches à coffrage !
L’avantage était justement la disponibilité de ces matériaux, mais il y avait un inconvénient majeur : le temps de montage et de démontage de ce bassin !
Et je ne parlerai pas des planches qui, entre 2 montages, avaient été utilisées ailleurs….
Il fallait compter une bonne demi-journée, avec la nécessité de renforcer le tout avec une sangle, sous peine de voir tout le bazar s’écrouler !!!
La conséquence directe a été la présence de ce bassin devant ma fenêtre de chambre pendant de long mois !
Comme je ne voulais pas réitérer ce bricolage, (devenu d’ailleurs impossible car les briques ont été utilisées), j’ai décidé de réaliser un bassin facilement démontable et, donc, peu encombrant pour le rangement.
J’ai acheté une plaque de contre-plaqué extérieur de 10mm d’épaisseur entière (2,50m X 1,20m) que j’ai débité à ma convenance ainsi que 3 demi-chevrons brut (40mm X 60mm) en 4m de long, une poignée de vis à bois et 4 paires de pommelles de porte. Le tout pour moins de 80€ !
Et voici le tas de bois après découpes !
C’est à peine plus long que la table de salon d’été ! On remarque au premier plan la quincaillerie.
Et après une petite journée de perçage et vissage, on obtient le bassin en configuration « rangé ».
En avant pour le montage ! On a donc deux faces de 2 mètres de long et 42 cm de haut, un fond de 1,90 mètres de long par 35 cm de large et deux extrémités de 42 par 35 cm.
Les côtés « exposés » à l’eau ont été recouverts d’une feuille de liner ; on remarque les 3 encoches réalisées dans les tasseaux disposés en bas des faces, ainsi que 4 tiges de métal dont on va voir plus loin l’utilité.
Pour l’assemblage, c’est très simple ; on rapproche suffisamment les deux faces et on présente une extrémité entre les deux….
….Et on descend l’extrémité jusqu’à engager les pommelles, comme on le ferait pour une porte…..
….Jusqu’en bas. Les 3 pièces sont liées de manière « souple », ce qui oblige à verrouiller l’ensemble…
….En engageant de chaque côté une des tiges métallique vues plus haut.
Lorsqu’elle est complètement enfoncée, la face concernée est solidement liée à l’extrémité.
Il ne reste qu’à mettre en place la tige symétrique pour pouvoir déjà déplacer l’ensemble sans risques !
Même manip à l’autre extrémité et il ne reste plus qu’à poser le fond.
Mais avant, on vérifie la concordance entre les encastrements signalés plus haut et le sens du fond….
…. car on remarque des goupilles disposées dans chaque encastrement…
….qui ont leur pendant aux extrémités des renforts du fond.
L’utilité de ces goupilles est facile à comprendre : non seulement elles fournissent un « détrompage » lors du montage, mais elle garantissent la rigidité de ce montage ; les déformations latérale des faces ou le vrillage du bassin sont fortement limitées, voire impossibles !
Vient ensuite le couvercle, réalisé avec des chutes de bois, dont le rôle est facile à comprendre quand on sait qu’il y a des enfants chez moi…
Et, cerise sur le gâteau, la rigidité est suffisante pour poser le bassin assemblé sur la planche à roulettes !
Ce qui permet de travailler à l’abri et de ranger le bassin sous la table entre deux utilisations !
Bien entendu, avant de remplir le bassin, j’ai posé une feuille de liner et j’ai callé le bassin avec des pieds facilement amovibles qui garantissent la stabilité pendant l’utilisation !
Et voici le « joujou » dans l’eau après 2 jours de réglage ! Feux de position allumés, bien sur !
Prêt pour la patrouille....
Et en plongée, posé au fond, périscope sorti. Cible en vue, armez les torpilles !
Bon et bien voila, le LAUBIE est à nouveau opérationnel et fin prêt pour Saint Leu !
Quand au bassin, il faut 10 minutes chrono pour le monter ou le démonter et autant pour ajuster le liner!
Le plus long ensuite est de le remplir d’environ 230 litres pour une profondeur utile de 35 cm….
Le poids total avoisine les 260kg et la planche à roulette supportant une charge maxi de 320kg, l’ensemble reste mobile, avec précautions, bien sur.
Démonté, il est facilement transportable, les panneaux les plus lourds ne dépassant pas les 15 kg et la longueur volontairement limitée à 2m permet le transport dans une voiture telle mon Scénic et le rangement dans un coin de garage ou de grenier !
Donc, avis aux amateurs ! Vous avez toutes les infos pour réaliser votre bassin démontable avec une petite astuce supplémentaire : pour le réaliser plus court, c’est facile, je ne m’étendrai pas dessus !
Mais pour le construire plus grand sur la même base, c’est la plaque de contre-plaqué qui limite la longueur facilement réalisable avec ses 2,5 mètres. Il suffit donc d’acheter des ½ chevrons en 5 mètres qui, coupés en deux, permettent cette longueur de bassin, soit environ 60 litres (et donc 60kg !) de plus pour une longueur utile de 2,40 mètres.
Quand aux pommelles, pensez à en prendre 4 droites et 4 gauches, sinon, ça ne va pas bien s’emboîter !
Cordialement de Jacky-Soum
Maintenant que tout est OK, j’ai le temps de finir la mise à jour de ce dossier avec la réalisation de mon nouveau bassin d’essais.
Pour rappel, en 2005 et en 2007, lors de la mise au point de l’U-47 puis du LAUBIE, j’avais bricolé un bassin avec les matériaux dont je disposais à l’époque, à savoir un tas de briques, surmonté d’un coffrage en bois réalisé avec des chutes de planches à coffrage !
L’avantage était justement la disponibilité de ces matériaux, mais il y avait un inconvénient majeur : le temps de montage et de démontage de ce bassin !
Et je ne parlerai pas des planches qui, entre 2 montages, avaient été utilisées ailleurs….
Il fallait compter une bonne demi-journée, avec la nécessité de renforcer le tout avec une sangle, sous peine de voir tout le bazar s’écrouler !!!
La conséquence directe a été la présence de ce bassin devant ma fenêtre de chambre pendant de long mois !
Comme je ne voulais pas réitérer ce bricolage, (devenu d’ailleurs impossible car les briques ont été utilisées), j’ai décidé de réaliser un bassin facilement démontable et, donc, peu encombrant pour le rangement.
J’ai acheté une plaque de contre-plaqué extérieur de 10mm d’épaisseur entière (2,50m X 1,20m) que j’ai débité à ma convenance ainsi que 3 demi-chevrons brut (40mm X 60mm) en 4m de long, une poignée de vis à bois et 4 paires de pommelles de porte. Le tout pour moins de 80€ !
Et voici le tas de bois après découpes !
C’est à peine plus long que la table de salon d’été ! On remarque au premier plan la quincaillerie.
Et après une petite journée de perçage et vissage, on obtient le bassin en configuration « rangé ».
En avant pour le montage ! On a donc deux faces de 2 mètres de long et 42 cm de haut, un fond de 1,90 mètres de long par 35 cm de large et deux extrémités de 42 par 35 cm.
Les côtés « exposés » à l’eau ont été recouverts d’une feuille de liner ; on remarque les 3 encoches réalisées dans les tasseaux disposés en bas des faces, ainsi que 4 tiges de métal dont on va voir plus loin l’utilité.
Pour l’assemblage, c’est très simple ; on rapproche suffisamment les deux faces et on présente une extrémité entre les deux….
….Et on descend l’extrémité jusqu’à engager les pommelles, comme on le ferait pour une porte…..
….Jusqu’en bas. Les 3 pièces sont liées de manière « souple », ce qui oblige à verrouiller l’ensemble…
….En engageant de chaque côté une des tiges métallique vues plus haut.
Lorsqu’elle est complètement enfoncée, la face concernée est solidement liée à l’extrémité.
Il ne reste qu’à mettre en place la tige symétrique pour pouvoir déjà déplacer l’ensemble sans risques !
Même manip à l’autre extrémité et il ne reste plus qu’à poser le fond.
Mais avant, on vérifie la concordance entre les encastrements signalés plus haut et le sens du fond….
…. car on remarque des goupilles disposées dans chaque encastrement…
….qui ont leur pendant aux extrémités des renforts du fond.
L’utilité de ces goupilles est facile à comprendre : non seulement elles fournissent un « détrompage » lors du montage, mais elle garantissent la rigidité de ce montage ; les déformations latérale des faces ou le vrillage du bassin sont fortement limitées, voire impossibles !
Vient ensuite le couvercle, réalisé avec des chutes de bois, dont le rôle est facile à comprendre quand on sait qu’il y a des enfants chez moi…
Et, cerise sur le gâteau, la rigidité est suffisante pour poser le bassin assemblé sur la planche à roulettes !
Ce qui permet de travailler à l’abri et de ranger le bassin sous la table entre deux utilisations !
Bien entendu, avant de remplir le bassin, j’ai posé une feuille de liner et j’ai callé le bassin avec des pieds facilement amovibles qui garantissent la stabilité pendant l’utilisation !
Et voici le « joujou » dans l’eau après 2 jours de réglage ! Feux de position allumés, bien sur !
Prêt pour la patrouille....
Et en plongée, posé au fond, périscope sorti. Cible en vue, armez les torpilles !
Bon et bien voila, le LAUBIE est à nouveau opérationnel et fin prêt pour Saint Leu !
Quand au bassin, il faut 10 minutes chrono pour le monter ou le démonter et autant pour ajuster le liner!
Le plus long ensuite est de le remplir d’environ 230 litres pour une profondeur utile de 35 cm….
Le poids total avoisine les 260kg et la planche à roulette supportant une charge maxi de 320kg, l’ensemble reste mobile, avec précautions, bien sur.
Démonté, il est facilement transportable, les panneaux les plus lourds ne dépassant pas les 15 kg et la longueur volontairement limitée à 2m permet le transport dans une voiture telle mon Scénic et le rangement dans un coin de garage ou de grenier !
Donc, avis aux amateurs ! Vous avez toutes les infos pour réaliser votre bassin démontable avec une petite astuce supplémentaire : pour le réaliser plus court, c’est facile, je ne m’étendrai pas dessus !
Mais pour le construire plus grand sur la même base, c’est la plaque de contre-plaqué qui limite la longueur facilement réalisable avec ses 2,5 mètres. Il suffit donc d’acheter des ½ chevrons en 5 mètres qui, coupés en deux, permettent cette longueur de bassin, soit environ 60 litres (et donc 60kg !) de plus pour une longueur utile de 2,40 mètres.
Quand aux pommelles, pensez à en prendre 4 droites et 4 gauches, sinon, ça ne va pas bien s’emboîter !
Cordialement de Jacky-Soum
"Où mon chapeau passe, la pluie trépasse !"
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
"Heureux possesseur du LAUBIE ex U766"
"Le poseur de mines RUBIS des FNFL en construction..."
"La SOUS-MARINITE aigüe est une maladie virale très contagieuse !"
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