Certains connaissent déjà mon sous-marin et l'attachement particulier que j'ai pour ce modèle; pour les autres, j'expliquerai succinctement les raisons de mon choix, un VRAI COUP DE CŒUR, une histoire qui m'a prise les tripes lorsque je l'ai découverte au printemps 2005 et qui fait partie de l'histoire vraie de ce U-BOOT méconnu que je mets en ligne parallèlement dans la rubrique SOUS-MARIN FRANÇAIS.
Voici le lien : viewtopic.php?f=31&t=363#p4098
Aujourd'hui, il trône fièrement sur son étagère dans ma salle à manger depuis Octobre 2009, rejoint en Février 2016 par une superbe tape de bouche de l'original.
Ici, la tape de bouche seule, qu'un ami m'a permit d'acquérir sur "la baie".
Mais pour en arriver là, il m'a fallu environ 2000 heures sur deux ans, SANS INTERNET ni sous-mariniers pour m'aider ou me conseiller et c'est surement ce qui m'a le plus manqué.
Heureusement, mon fils a pris beaucoup de photos qui m'ont permis de réaliser un Making off qui, je l'espère, va vous intéresser.
Donc, voici la toute première étape : le déballage du kit de l'U47 ROBBE en septembre 2005.
Les moteurs, les hélices, la totalité du pont et plusieurs 'masques' prédécoupés sont écartés d'office car non conformes à l'original.
Il faut dire qu'avant, j'ai monté la maquette REVELL du type VII
Détails de l'avant
Détails de l'arrière
Comme dés le début, l'idée était de rendre TOUS LES TUBES LANCE TORPILLES FONCTIONNELS, j'ai commencé le montage par l'avant, en intégrant les modifications nécessaires pour loger les 4 tubes et rendre les PORTES MOBILES.
Et comme c'était une belle fin d'automne, j'ai bossé sous ma véranda, comme en témoignent ces photos.
Le nez du LAUBIE, portes des TLT fermées...............................et avec les portes ouvertes.
..
On entre donc tout de suite dans le vif du sujet : le mécanisme de manœuvre des portes;
Vue de dessus, portes FERMÉES.....
.....et portes ouvertes.
Ces deux photos valent mieux qu'un long discours !
Les portes ont été taillées dans un bloc d'aluminium de 8mm d'épaisseur.
La pièce triangulaire en laiton est mise en mouvement par un ensemble VIS-ÉCROU entrainé par un petit moto réducteur.
Voici, à la demande d'ARETHUSE, un petit schéma en complément des photos ci-dessus.
Il faut donc imaginer les deux pièces triangulaires placées au-dessus des portes, avec leur tige fixées à la pièce de liaison en plastique.
Le mécanisme d'entraînement est fixé à mi-hauteur de cette pièce et entraîne donc les quatre portes simultanément.
J'ai symbolisé le contrôle de fin d'ouverture et de fin de fermeture par les petits switch bleu; à ce niveau là, on met ce que l'on veut ou ce que l'on a !
Mais il EST INDISPENSABLE, sous peine de destruction du mécanisme ou du moto réducteur qui l'entraîne.
Il sert aussi à n'autoriser le tir des torpilles QUE SI LES PORTES SONT OUVERTES !!!
Suite à l'aide de PATJABIX, on peut zoomer cette photo, ainsi que plusieurs qui suivent; MERCI PAT !!
Les Tubes lance torpilles ont été ma principale préoccupation en début de construction et dés Décembre 2005, ils étaient positionnés dans le nez du sous-marin, comme en témoigne cette photo.
On distingue bien la pièce de liaison entre les commandes des portes supérieures et inférieures cité plus haut.
Les tubes sont en aluminium, d'origine RÉCUPÉRATION.
Il s'agit d'une barre extensible à rideaux de douche que j'avais dans mon fourbis depuis de nombreuses années, conservée "parce que ça peut servir un jour !!!"
(voila qui va faire plaisir à PABLO et à tout ceux qui récupèrent tout ce qui passe à leur portée de main !!!)
Les perçages sur la périphérie des tubes permettent le passage de l'eau lors du tir des torpilles;
sans eux, la torpille ne sort pas !!
A la suite, montage de la coque principale......Et détail de l'arrière avec l'orifice du TLT. photos prise le 26 Octobre 2005.
...
Détail sur la rallonge du tube; à ce sujet, compte tenu de la quantité de matériel à placer, j'ai positionné le tube décalé de 22mm vers l'arrière pour gagner un maximum de place, la rallonge mesure 78mm, en tube diamètre 100mm.
Comme déjà écrit ailleurs, JE N'AI PAS COLLE LES BOUCHONS !
Cela permet un accès aisé aux TLT à l'avant, par exemple.
Sur cette photo, on distingue nettement les trois vis de fixation du bouchon (tête six pans creux); j'ai collé trois 'oreilles' sur le bouchons et un couple spécial sur la coque. Perçage des trois oreilles, contre-perçage et taraudage du couple, et le tour est joué!
On distingue au milieu, la vis de fermeture du sous-marin; un peut plus bas à droite se trouve l'extrémité de l'axe de manœuvre des barres de plongée avant.
les divers pièces en PVC blanc servent à guider le berceau dans la rallonge car ce guidage doit être TRÈS PRÉCIS, du fait de la présence de connecteurs que nous verrons plus loin.
Et puisqu'il est question des barres de plongée avant, voici le principe d'entrainement que j'ai retenu :
un axe accouplé au servo et un renvoie d'angle.
Et revoici le bouchon avant, 2 mois plus tard; l'entrainement des barres avant se fait donc par l'intermédiaire de la pièce en laiton qui se trouve en bas, légèrement désaxée.
On distingue en haut au milieu le moto-réducteur de manœuvre des portes de TLT; de part et d'autre se trouvent les deux mini-servo de tir : celui de droite commande les TLT supérieur et inférieur droit et Idem pour celui de gauche.
En dessous et encadrant la vis de fermeture, se trouvent les deux connecteurs signalés plus haut ; ils permettent le raccordement des deux servos, du moto-réducteur et des détecteurs de fin d'ouverture et fermeture des portes.
Et, en correspondance, voici l'extrémité du berceau où l'on situe les deux connecteurs encadrant le passage de la vis de fermeture et, en dessous, le servo des barres avants.
On remarque aussi, de part et d'autre des connecteurs et en bas, trois écrous noyés dans de la colle 'stabilit express' : il s'agit des fixations des trois tiges diamètre 4mm de renfort du berceau.
Et voici les tubes complétements terminé et fonctionnels, début 2006.
Sous un autre angle;
sur cette photo, on distingue bien les gâchettes des TLT supérieurs, ainsi que les tubes d'étambot qui "passent" les commandes d'ouverture des portes (au milieu) et de tir des TLT, en haut et en bas.
Les deux fils électrique jaune sont raccordés à un ILS casé dans le tube laiton au premier plan; vers l'extrémité gauche de ce tube se trouvent un groupe d'aimants collé sur un petit chariot qui est solidarisé à l'écrou de manœuvre des portes : c'est la détection de fermeture des portes.
Enfin, on aperçoit en arrière plan le tube d'étambot de la ligne d'arbre des barres de plongée avant.
Sous un autre angle encore; ici, on voit la vis de fermeture avec son joint et un petit soufflet au-dessus du joint : c'est le point de passage de la tige de contact du contrôle d'ouverture des portes.
Et voici deux gros plan sur les commandes de tir des TLT;
Ici, la gâchette est en position 'REPOS';
Et là, en position 'ARMÉE'.
Et voici comme promis, les détails sur le fonctionnement de cette usine à gaz !
Pour commencer, voici le schéma d'un TLT vu en coupe;le levier d'armement est un simple rond de bois équipé d'une poignée.
C'est la forme particulière de la gâchette qui permet un fonctionnement correct : en fin de poussée du piston, et donc de compression du ressort, celui-ci accroche la 'dent' arrière de la gâchette et l'oblige à monter sur le dispositif de retenue.
Lorsque la gâchette est accrochée sur ce dispositif, sa 'dent' avant retient le piston que le ressort comprimé pousse généreusement.
Le dispositif de retenue de la gâchette est un peut plus compliqué, mais il permet le tir avec un mini servo dont le couple n'est que d'1,2kgcm alors que la force qui s'exerce sue la queue de gâchette est d'environ 5kgcm.
Pourquoi une telle force ? Parce qu'il faut pousser la torpille dans l'eau et que celle-ci freine énormément !
Lors du tir, la torpille est éjectée à environ 30cm seulement dans l'eau, contre 2 bons mettre dans l'air !
Pour preuve, ceux qui étaient à MEAUX le 21 Février 2010 qui ont vu une torpille traverser l'espace entre les tables et la piscine, atterrir dans l'eau et traverser la piscine jusqu'à la main bienveillante d'un sous-marinier !
Voici le schéma de ce montage avec quelques commentaires.
Et voici les torpilles !
Elle sont constituées d'un tube PVC électrique de diamètre 15.2mm fermé à l'avant par un bouchon de liège collé et taillé en forme hémisphérique. Le diamètre du tube n'a pas été choisi au hasard, mais imposé par le diamètre des batteries que j'ai utilisées jusqu'à maintenant.
Le cône arrière de la torpille est taillé dans un bouchon de liège et contient le moteur. Celui-ci est issu d'un mini-servo.
Les entrailles de la torpille sont fixées sur une tige de laiton, elle même collée au cone.
on distingue de gauche à droite :
- la prise de charge.(les deux petits pics.)
- la batterie composée de 3 éléments initialement (puis quatre) NIMH 1,2volt et 47mAh.
- Le dispositif d'allumage composé d'un ILS et d'un petit aimant cylindrique.
- Un petit plomb d'équilibrage.
- et le cône avec son empennage en PVC de 0,8mm et son hélice taillée elle aussi dans du PVC..
Une photo des divers éléments avec une pièce de monnaie pour l'échelle de comparaison.
Après trois saisons d'utilisation, la perte de trois torpilles et le remplacement de plusieurs éléments de batterie NIMH, je viens de passer à la LIPO; les NIMH étaient trop fragiles et n'acceptaient pas un courant relativement élevé pendant longtemps comme en cas de blocage de l'hélice.
J'ai aussi refait les cône en PVC en intégrant un joint torique car le liège vieillit mal !
Gros plan sur le cône d'où émergent les fils du moteur...
Et gros plan sur la batterie LIPO de 60mAh et sa prise de charge.
Et pour clore ce chapitre, voici le principe de fonctionnement des torpilles.
J'ai cité plus haut : 'Le dispositif d'allumage composé d'un ILS et d'un petit aimant cylindrique' ;
Cet aimant coulisse librement sur un petit tube en aluminium et butte à chaque extrémité sur une rondelle en acier.
Au repos, l'aimant se colle sur la rondelle du coté AVANT de la torpille, comme sur la photo suivante ;
Le moteur est arrêté.
Lors du tir, la torpille subit une accélération importante, qui se répercute sur l'aimant; l'inertie de celui-ci provoque son décollement de la rondelle avant et l'amène contre la rondelle qui se trouve du coté arrière de la torpille.
Le petit ILS qui se trouve à l'intérieur du petit tube en aluminium détecte cette modification du champs magnétique; il se ferme et alimente le moteur qui propulse la torpille jusqu'à ce qu'un choc sur le nez de celle-ci ramène l'aimant à sa position de repos.
Sur cette photo, l'aimant est vers l'arrière, l'ILS a commuté et le moteur tourne.
Fin de la première partie.
A suivre sur une autre page...
bien réussit ton U-boot 
peux tu me détailler le fonctionnement si tu le veux bien .. 
merci d'avance 
