Salut tout le monde !
Voici la démonstration que bien qu’il ne soit pas terminé, le RUBIS peut quand même être présenté en navigation !
C’était samedi 16 et dimanche 17 Avril à MAUZE sur le MIGNON, dans les Deux Sèvres, dans le cadre d’une petite exposition à laquelle le président du club organisateur tenait absolument que je participe !
Il y avait un bassin que j’ai pu occuper à ma guise, étant le seul exposant avec des modèles navigant !
Ici, le RUBIS, mâts rabattus, en position de tir de la torpille arrière sur le LAUBIE.
Les 3 sous-marins cote à cote ; pas facile de les manœuvrer ensemble…
Les 3 sur la table « de service ». Vous remarquerez que le RUBIS a été équipé avec 3 fils d’antenne provisoires…
…..Qui ont, depuis, été remplacés par ceux-ci.
J’ai d’abord réalisé les 24 isolateurs d’antennes avec du rond de bois de 4mm de diamètre….
…Puis je les ai teinté « chêne foncé » et verni.
Ensuite, je les ai assemblé par groupes de 4 avec de la corde teinté « au thé »….
…. et liés aux antennes sur un métier bricolé sur une simple planche.
L’ensemble a ensuite été entièrement verni pour le rendre résistant à l’eau.
Mis en place entre les mâts sur le RUBIS, on obtient ceci….
…Qui est très ressemblant à cette vue datant des environs de 1935.
Bien sur, il manque les antennes basses, mais ce sera pour plus tard car il y a d’autres équipements à mettre en place avant.
Sur les photos de l’expo,
les feux de position du RUBIS sont (enfin) fonctionnels, depuis l’installation, quelques jours plus tôt, des contacts de liaison entre le rack technique et le dessus du tube.
Voici la petite platine disposée au-dessus du récepteur radio, à l’avant du rack ; les 4 lamelles les plus à droite véhiculent respectivement la ligne d’éclairage, le +12 volts pour l’éclairage et la bouée de sécurité, la ligne de sécurité et l’antenne radio.
Les 3 autres lamelle permettent de piloter un servo qui sera disposé à l’arrière du kiosque pour une fonction spéciale, que nous verrons plus tard.
A l’intérieur du tube, 2 groupes de contacts en laiton sont disposés de façon à glisser sur les lamelles, établissant ainsi le contact avec l’extérieur.
A l’extérieur, les fils sont branchés à l’aide de petites cosses en laiton serrées sous des écrous…
….Qui sont ensuite noyés dans de la colle Stabilit qui assure en même temps l’étanchéité et la protection contre la corrosion.
Les deux petits connecteur en haut à droite permettent de débrancher facilement les lignes d’éclairage lors du démontage de l’abri de navigation et du massif des périscopes.
Ce point étant réglé, il a fallu trouver une solution pour pouvoir utiliser la pompe auxiliaire disposée à l’avant pour, d’une part,
gérer le ballast extérieur et, d’autre part,
assurer les fonctions dites « auxiliaires » telles la manœuvre des périscopes et du mat de signalisation disposé sur le massif des périscope.
Pour rappel, voici la pompe KAVAN, rendue étanche, installée en dessous des tubes lance torpille, sur la droite de la photo.
J’avais prévu une commande par l’un des servos disposés tout à l’avant du rack technique qui commute la pompe via des switchs et actionne une petite ligne d’arbre destinée à la manœuvre d’une vanne inverseuse.
Cette partie est (éventuellement) à revoir ici :
viewtopic.php?f=6&t=1120&start=280#p44102
Voici donc la vanne réalisée pour satisfaire à la fonction désirée, prête à être installée.
Elle se compose essentiellement de 2 parties :
Le corps principal en PVC et un boisseau cylindrique en laiton qui tourne dans le corps.
Le corps comporte 3 orifices équipés de raccords adaptés aux durite silicone et un trou de fixation.
Deux des orifices sont disposés diamétralement opposés et le troisième aboutit à l’extrémité fermée du corps.
Quand au boisseau cylindrique, il comporte 3 perçages sur sa périphérie :
L’un, disons disposé « vers le bas » et les 2 autres disposés « vers le haut », avec un écart angulaire de 51° de part et d’autre de la « verticale ».
Comment ça marche ?
On commence à comprendre lorsqu’on place le boisseau en face du corps de vanne : lorsque le boisseau est positionné avec l’orifice « du bas » en face de l’un des raccord du corps, les 2 autres orifices du boisseau sont en face de la matière et, donc, bouchés.
A ce moment là, si on admet de l’eau par l’orifice extrême du corps (à droite), l’eau passe à l’intérieur du boisseau et ressort par l’orifice « du bas ».
Maintenant, si on tourne le boisseau de 51° dans un sens ou dans l’autre, ce qui correspond à la course du mini servo qui le manœuvre, l’orifice « du bas » se trouve fermé et c’est l’un des 2 autres orifices « du haut » qui se trouve en face de l’autre raccord du corps.
L’eau admise à l’extrémité du corps ressort donc par l’autre raccord : l’inversion de circuit est donc assurée !
Voici la vanne mise en place et raccordée à droite à la pompe ; le tuyau supérieur est raccordé au ballast extérieur en formant un siphon qui évite le remplissage fortuit du ballast, et le tuyau inférieur est relié à l’entrée de la vanne 3 voies disposée à l’intérieur du sous-marin.
La fixation est assurée par la tige filetée disposée immédiatement derrière ; la vanne prend la place d’une partie de l’entretoise en laiton d’origine.
Sous un champ plus large, on distingue la ligne d’arbre qui pilote cette vanne, ainsi que le tuyau relié au ballast extérieur.
Le boisseau de la vanne a été disposé de telle sorte qu’en l’absence de commande du servo associé, c’est le circuit du ballast qui est connecté et la manoeuvre de la pompe s’effectue par une autre voie réservée à la commande du ballast.
La commande du servo de vanne est donc exclusivement associée à la manœuvre des auxiliaires, périscopes et mâts de signalisation.
Donc, depuis ce jour, les périscopes sont enfin manœuvrés eux aussi !
Mais avec un petit bémol :
le débit de la pompe KAVAN est tel que la sortie d’un périscope s’apparentait davantage à un tir de missile avorté !
Je m’attendais à ce petit problème et j’avais commencé à y réfléchir, jusqu’à réaliser, au retour de l’expo à MAUZE, un mini réducteur / régulateur de débit et de pression, dont voici la photo en pièces détachées.
On distingue :
- un corps en PVC pourvu de plusieurs orifices, filetés pour la plupart.
- Deux raccords filetés (l’un en M5, l’autre en M4) destinés à recevoir des durites silicone.
- 3 vis pointeau M3 en laiton, dont une plus courte.
- un petit ressort.
- un petit piston en laiton
- un bout de tuyau en laiton de diamètre 3mm.
Les éléments disposés ainsi, on distingue un autre orifice sur le corps du régulateur, ainsi que le petit schéma de montage qui permet de deviner le fonctionnement du « bazar ».
Le régulateur assemblé, voyons comment ça marche.
L’eau pénètre par le raccord de droite, suivant la flèche « P » et ressort par 2, voir 3 orifices distincts :
- Pour l’utilisation, elle ressort par le raccord disposé en bas à droite.
- Une « fuite contrôlé » est évacuée par le tuyau disposé en bas au centre.
- Enfin, le clapet de sécurité composé du piston, du ressort et de la vis de réglage à gauche, évacue la surpression éventuelle par l’orifice visible sur le corps du régulateur.
Les deux vis pointeau disposées sur le dessus du régulateur permettent de fermer plus ou moins et, donc, de régler le débit, des sorties, l’une se faisant vers l’utilisation, l’autre étant un « retour à la bâche » de l’eau non utile.
Ce régulateur est installé entre la vanne inverseuse vue précédemment et l’entrée de la vanne 3 voies.
J’ai eu quelques difficultés à l’installer car elle n’était pas prévue à l’origine, ce qui explique, entre autre, la fixation par une ligature en fil électrique !
Vue de dessus, on devine que la place est vraiment comptée dans ce coin !!
Mais, et c’est le plus important, après un réglage minutieux lors d’un passage au bassin d’essais, elle donne entière satisfaction !
Voila, ce sera probablement la dernière évolution avant PONS car la saison des meetings et expositions divers commence dès ce week-end et me laissera moins de temps pour travailler sur le RUBIS.
A bientôt donc, au bord des plans d’eau !
Cordialement de Jacky-Soum