Bonjour tout le monde !
La trêve des confiseurs étant terminée depuis déjà un certain temps (voir un temps certain…
), la construction du RUBIS a repris doucement !
…Avec la mise en place du hublot du côté gauche, présenté avec le volet de protection fermé ; il n’est pas exactement à la même place que celui de droite du fait de l’implantation des équipements interne du kiosque.
Je me suis ensuite attaqué à la fabrication des nombreux trous d’hommes qui parsèment la coque de chaque côté.
Sur cette photo, on en distingue nettement deux « à fleur de coque » dans la zone centrale et deux autres vers l’arrière, « en retrait » de la surface de la coque.
Il y en a même à l’avant qui sont disposés en « surépaisseur » de la coque ; ces 3 modes de pose sont directement liés aux équipements auxquels ils donnent accès :
- en « surépaisseur », ils permettent l’accès à des ballasts, dont la coque forme la paroi supérieure.
- à « fleur de coque », ils donnent accès à une zone intermédiaire où se trouvent des caisses de réglage en partie haute et des ballasts en partie basse, qui ont chacun leur trous d’homme, ce qui est le cas dans la zone centrale du RUBIS.
- en « retrait de la coque », ils sont disposés directement sur la paroi supérieure des caisses d’assiette et de réglage et la coque est donc simplement percée à cet endroit autour de la tape !
Première étape de fabrication des trous d’homme : découpe de 12 rondelles de 12mm de diamètre dans du PVC de 0,5mm.
Puis, poinçonnage d’une quantité conséquente de tête de boulons, sachant que chaque tape est fixée par 24 boulons !
Vous remarquerez l’utilisation de la chute des découpes des disques ; pas de gaspillage !!!
Un certain temps plus tard, on a de la dentelle et un stock de têtes de boulons qui sont ensuite collés sur chaque disque en suivant le tracé visible sur l’un d’eux.
Vient ensuite la mise en place sur la coque ; on a ici, dans la zone avant droite, deux modes de pose distinctes : celui à droite donne accès au ballast avant et celui de gauche à la caisse de compensation du poids des mines (qui est un simple réservoir cylindrique fixé entre les couples, juste en dessous de la coque), ce qui illustre bien l’explication précédente.
Gros plan sur le trou d’homme de la caisse de compensation ; il a fallu percer la coque puis coller sur sa face intérieure une petite plaque de PVC de 0,5mm, qui représente la paroi de la caisse.
Pour ceux de la zone centrale, qui sont à fleur de coque, la méthode a été un peu différente : j’ai fraisé sur 5/10eme de profondeur le PVC de la coque en dessinant la tape de 12mm de diamètre et sont dégagement tout autours.
Vous noterez un petit défaut sur le trou d’homme de gauche, le 1er réalisé, où le dégagement entre la tape et son pourtour est un peu grand ; une petite correction viendra plus tard…
Une fois tous positionnés, on obtient ceci vue de l’avant…
…Et voici la zone arrière de la coque avec ses 6 trous d’homme “en retrait” ; cela habille la coque !
Bien qu’il manque encore de nombreux équipements “visibles”, tel le pont en bois, l’armement, les rambardes, les antennes basses, les rivets…., j’ai décidé de m’attaquer à une partie « invisible » mais qui était la raison d’être de ce bâtiment :
le stockage et le mouillage des mines !
Dès le début de cette construction, l’idée de mouiller à volonté les 32 mines du RUBIS était acquise.
Voici le côté avant droit du RUBIS, flanc ouvert, avec un petit schéma réalisé sur du carton, qui permet de visualiser la disposition des mines dans leur 4 puits, à raison de 2 superposées par puit, ainsi que les 2 servos destinés à gérer le largage de 4 mines chacun.
Le même dispositif se situe à l’arrière du ballast central, soit 4 autre puits contenant 8 mines, et, bien entendu, la même installation du côté gauche, ce qui fait bien le compte de 32 mines.
Malheureusement, je n’avais pas prévu la nécessité de disposer un peu partout des blocs de mousse pour assurer la flottaison du RUBIS !
Compte tenu du volume à mettre en place, les 4 zones dédiées aux mines se trouvent « encombrées » par ces blocs de mousse, dont il est définitivement impossible de se passer !
On voit bien ici celui du flanc droit, qui "engage" le passage des mines, matérialisé par les découpes circulaire du fond de coque.
Quel que soit l’angle sous lequel on prend le truc, il n’y a pas de solution pour installer les 32 mines ET les blocs de mousse !
Après une semaine de cogitations, dessins, schémas et gribouillis sans résultats satisfaisants, la seule solution viable est de n’installer que les mines du bas, soit 16 mines au total, afin de réserver la partie haute des puits pour disposer horizontalement les blocs de mousse.
C’est, à mon avis, le seul compromis pour assurer en même temps la bonne flottabilité du RUBIS et le largage des mines conformément au réel !
Et puis, il faudra bien penser à les récupérer ces mines, lorsqu’elles seront larguée dans une piscine !!!
Alors, 16 mines au lieu de 32, ce sera 2 fois moins de mines à ramasser …..
Des nouvelles bientôt donc !
Cordialement de Jacky-Soum